Soupçons ou dévoilement d'agressions sexuelles sur des personnes mineures

 

Des études démontrent que les enfants dévoilent les agressions sexuelles à maintes reprises avant qu'un adulte entreprenne des démarches de protection. Parler d'une agression sexuelle subie à l'âge adulte est déjà éprouvant et difficile. Pour un enfant, communiquer être victime d'abus sexuels est d'autant plus difficile que son jeune âge ne lui permet pas de comprendre la nature des gestes posés et la violence vécue ni de s'exprimer aussi facilement. Les enfants sont plus facilement manipulables et les agresseurs peuvent leur faire croire que cette violence imposée est «normale» ou «dictée par l'amour». Beaucoup d'enfants gardent le silence par peur, ou pour protéger des parents ou des adultes en position d'autorité qui les ont abusés sexuellement.

Parfois, l'enfant n'est pas capable de mettre en mot ce qui s'est passé. Alors, vous soupçonnerez peut-être des abus sexuels. Même si ce n'est qu'un soupçon, il est de votre devoir moral et légal d'agir pour protéger l'enfant. Vous devez donc téléphoner au Directeur de la protection de la jeunesse (DPJ) pour lui faire part de vos soupçons. La ligne confidentielle du DPJ indique la marche à suivre et, le cas échant, le DPJ intervient auprès de l'enfant pour prendre les mesures nécessaires à sa protection.

Il importe également de comprendre les enjeux spécifiques de sécurité pour l'enfant ainsi que pour ses frères et sœurs, ou pour ses camarades d'école. L'intervenante et intervenant doit utiliser tous les moyens mis à sa disposition pour soutenir, écouter et protéger l'enfant.

 
Pour faire un signalement Attention - exclamation-circle_orange.png

Contactez en tout temps la ligne confidentielle et 24/7 du DPJ
Phone green circle.pngCentre jeunesse de Montréal (francophone): 514 896-3100
Centre de la jeunesse et de la famille Batshaw (anglophone): 514 935-6196
 
Pour savoir quand et comment signaler, consultez les sites Web du Centre jeunesse de Montréal et du Centre de la jeunesse et de la famille Batshaw.
 
Saviez-vous que - question mark-balloon_green.pngSaviez-vous que ?
 

En vertu de l'article 39 de la Loi sur la protection de la jeunesse, toute personne professionnelle ayant des motifs raisonnables de croire que la sécurité et le développement d'un enfant est ou peut être compromis a l'obligation, dans l'exercice de ses fonctions, de signaler au DPJ, sans délai, les situations prévues dans la Loi.

La même obligation incombe aux personnes employées par un établissement et aux personnes œuvrant dans un milieu de garde.

Dans les situations d'abus sexuels et d'abus physiques, l'intervenante ou l'intervenant d'un établissement doit signaler sans délai au DPJ, sans égard aux moyens qui peuvent être pris par les parents pour mettre fin à la situation. Il appartient au DPJ d'évaluer si ces moyens sont adéquats.

Toute autre personne doit signaler au DPJ les situations d'abus sexuels et d'abus physiques et peut le faire pour les autres situations compromettant la sécurité et le développement de l'enfant.

 

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