Centres jeunesse et DPJ (Directeur de la protection de la jeunesse)

 

Le Directeur de la protection de la jeunesse (DPJ) est chargé de l'application de la Loi sur la protection de la jeunesse. Cette loi s'applique aux enfants vivant des situations pouvant compromettre leur sécurité ou leur développement ou pouvant porter atteinte à leur vie. Elle vise à venir en aide aux enfants qui sont en grande difficulté et qui ont besoin de protection. L'intervention du DPJ a pour but de mettre fin à une situation de danger pour l'enfant et d'éviter qu'elle ne se reproduise. Les DPJ travaillent au sein des centres jeunesse à travers le Québec.

Les centres jeunesse offrent des services psychosociaux et de réadaptation à des milliers d'enfants et de jeunes en difficulté ou en danger. Ces enfants peuvent avoir été négligés, abandonnés, victimes de violence psychologique, physique ou sexuelle. Certains ont été confrontés à des difficultés familiales majeures, comme la pauvreté, la violence conjugale ou un problème de santé mentale. D'autres ont des troubles de comportement graves et, malgré les efforts de leurs parents, ne réussissent pas à se reprendre en main. Les centres jeunesse offrent également du soutien aux parents.

Saviez-vous que - question mark-balloon_green.pngSaviez-vous que?

À Montréal, deux DPJ viennent en aide aux enfants. Un DPJ francophone est situé au Centre jeunesse de Montréal tandis qu'un DPJ anglophone se trouve aux Centres de la jeunesse et de la famille Batshaw.
 

Dans quels cas le DPJ intervient-il?

Selon la Loi sur la protection de la jeunesse, l'intervention du DPJ s'avère nécessaire dans six situations:

    • abandon;
    • négligence;
    • mauvais traitements psychologiques;
    • abus sexuels;
    • abus physiques;
    • troubles du comportement sérieux (sans que les parents ne prennent les moyens nécessaires pour y mettre fin ou si l'enfant de 14 ans et plus s'y oppose).

Trois autres situations peuvent requérir l'intervention du DPJ, si ce dernier évalue que la sécurité et le développement de l'enfant sont compromis:

    • la fugue;
    • la non-fréquentation scolaire;
    • le délaissement de l'enfant par ses parents à la suite d'un placement.

 
Quand et comment faire un signalement?

Lorsqu'on veut faire un signalement, on communique avec le Directeur de la protection de la jeunesse pour lui faire part d'une situation que l'on juge inquiétante, par exemple à la suite des confidences d'un enfant ou encore après avoir observé son comportement. Un parent et l'enfant lui-même peuvent effectuer un signalement.

Il est possible de contacter le DPJ 24 heures sur 24, 7 jours par semaine. Divers renseignements seront alors demandés. À ce propos, consultez le guide Faire un signalement au DPJ, c'est déjà protéger un enfant et son aide-mémoire en page 26.

Pour contacter le DPJ:

Phone green circle.pngCentre jeunesse de Montréal: 514 896-3100
(francophone)
Centres de la jeunesse et de la famille Batshaw: 514 935-6196
(anglophone)
 
Pour plus d'informations, lisez attentivement le guide Faire un signalement au DPJ, c'est déjà protéger un enfant et consultez les sites Internet du Centre jeunesse de Montréal et des Centres de la jeunesse et de la famille Batshaw.
 

Que faire dans le cas d'abus sexuel sur un enfant?

Toute personne ayant des raisons de croire qu'un enfant subit ou risque de subir une agression sexuelle a l'obligation de faire un signalement au DPJ.

Les intervenants et les intervenantes ont également l'obligation légale de faire un signalement s'ils soupçonnent un cas de maltraitance ou d'agression et dans le cas où un enfant dévoile être victime d'une agression sexuelle. La confidentialité et le secret professionnel prévus dans les codes de déontologie des médecins, des psychologues et des psychothérapeutes, ne s'appliquent pas dans les cas d'agressions sexuelles sur les enfants.

Pour un signalement, contactez en tout temps les intervenantes et intervenants à la ligne confidentielle du DPJ au 514 896-3100 (région de Montréal).
 
Saviez-vous que - question mark-balloon_green.pngSaviez-vous que?

Téléphoner à la ligne confidentielle du DPJ ne signifie pas que des procédures seront entreprises automatiquement. Toute personne peut téléphoner à la ligne confidentielle pour se renseigner sur une situation qu'elle juge problématique ou préoccupante. Si vous hésitez à signaler une situation, informez-vous auprès de l'équipe d'intervention de la ligne confidentielle et anonyme du DPJ. Celle-ci vous indiquera si la situation requiert un signalement et quels renseignements sont nécessaires, le cas échéant.
 
Pour plus d'informations, consultez les sites Internet du Centre jeunesse de Montréal et des Centres de la jeunesse et de la famille Batshaw.
 

Comment le DPJ intervient-il en cas d'abus sexuel sur un enfant?

Une entente multisectorielle existe depuis 2001. Elle vise à garantir une meilleure protection aux enfants et à leur apporter l'aide dont ils ont besoin à travers une concertation étroite de divers partenaires, dont le Directeur de la protection de la jeunesse, le Bureau des affaires de la jeunesse du Directeur des poursuites criminelles et pénales, les services policiers et d'autres acteurs, notamment des établissements et des organismes scolaires, des centres de la petite enfance et autres services de garde, des établissements et organismes de santé et de services sociaux ainsi que des organismes de loisir et de sport.

L'entente multisectorielle s'applique partout au Québec. Aussi, pour s'assurer d'une concertation dynamique et efficace, chaque région a mis sur pied un comité d'arrimage de l'entente multisectorielle. À Montréal, ce comité réunit autour d'une même table les deux DPJ de Montréal et des représentants et représentantes du Service de police de la Ville de Montréal, du Bureau des affaires de la jeunesse du Directeur des poursuites criminelles et pénales, des milieux scolaires et des milieux de garde.
 
Pour consulter le dépliant de l'entente multisectorielle, cliquez ici.

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