Mythes et réalités

 
 

Mythes à propos des enfants, adolescentes et adolescents

Les victimes doivent détester leur agresseur.

FAUX

Les victimes ne détestent pas toujours leur agresseur sexuel. Par exemple, elles peuvent avoir des sentiments ambivalents envers l'agresseur dans des situations d'inceste. Elles peuvent aussi se sentir trahies ou encore ressentir de la colère, mais aussi de l'amour pour le parent. De la même manière, une adolescente agressée par son petit ami peut éprouver des sentiments ambivalents si elle est amoureuse.

Les enfants et les adolescentes et adolescents qui éprouvent une excitation sexuelle, et même un orgasme pendant l'agression sexuelle, sont consentants puisqu'ils ont ressenti du plaisir.

FAUX

Même dans des situations d'agression sexuelle, un enfant ou un adolescent peut avoir une érection et une adolescente peut ressentir du plaisir à la suite d'une stimulation de ses parties génitales. Beaucoup d'enfants, d'adolescentes et d'adolescents agressés sexuellement ressentent de la culpabilité et de la honte à cause des sensations physiques ressenties lors de l'agression. Elles croient, à tort, avoir participé de leur plein gré à l'agression sexuelle. Peu importe la stimulation sexuelle et ce que la victime a ressenti, cela ne signifie pas qu'elle était consentante. Il s'agit donc d'une agression sexuelle.

Un garçon agressé sexuellement par un homme deviendra homosexuel.
Une jeune fille agressée sexuellement deviendra lesbienne.

FAUX

Plusieurs garçons victimes d'agression sexuelle croient, à tort, que quelque chose en eux attire les hommes et provoque les agressions. Certains se sentent alors obligés d'adopter une orientation homosexuelle ou des comportements efféminés. Il leur est plus difficile de déterminer leur orientation sexuelle réelle, encore plus si, en définitive, ils sont attirés par des partenaires masculins.

Un autre mythe fréquent propage l'idée que les lesbiennes ont été agressées sexuellement dans leur enfance. Ou encore que les jeunes filles agressées peuvent «devenir» lesbiennes. Pourtant, aucune statistique ni étude ne permettent de valider ces affirmations.

D'une manière ou d'une autre, l'orientation sexuelle de la victime n'est pas déterminée par le fait d'avoir été agressée sexuellement.

 
 

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