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Tribunaux de juridiction pénale
Au Québec, les affaires criminelles sont traitées par la Cour du Québec, la Cour supérieure et, exceptionnellement dans certaines villes, par les cours municipales.
La très grande majorité des poursuites pour agression sexuelle se déroulent à la Cour du Québec. Le tribunal de la Cour du Québec se compose toujours d'un seul juge alors que la Cour supérieure de juridiction criminelle se compose toujours d'un juge et d'un jury.
Corps policiers
Au Québec, les services policiers se divisent en trois catégories, soit la Sûreté du Québec, les corps de police municipaux, et les corps de police autochtones. Généralement, ce sont les services policiers qui desservent le territoire où a eu lieu l'agression qui reçoivent les personnes victimes d'agression sexuelle. Dans la plupart des cas, la plainte est déposée dans la ville où s'est déroulée l'agression. Cependant, il est possible de s'adresser à un autre service policier pour recevoir de l'information.
Le mandat du service de police est d'effectuer une enquête après le dépôt de la plainte. Un enquêteur ou une enquêteuse prend alors le dossier en charge. À Montréal, la victime dépose sa plainte au poste de police, communément appelé PDQ, rattaché au quartier où s'est déroulée l'agression sexuelle. La plainte sera acheminée à la Section des agressions sexuelles de la Division des crimes majeurs du Service de police de la ville de Montréal (SPVM). Cette section spécialisée de la SPVM est composée d'une équipe d'enquêteurs et d'enquêteuses à qui l'on confie les enquêtes.
Le poursuivant ou la poursuivante
L'avocat ou l'avocate de la défense
La victime et les témoins
La personne accusée
La personne accusée, que l'on appelle aussi «le défendeur», est présumée innocente jusqu'à ce qu'elle plaide coupable ou jusqu'à ce qu'elle soit déclarée coupable par le tribunal. Tel que mentionné précédemment, la poursuite a la charge de prouver la culpabilité de la personne accusée. Cette dernière n'a pas à démontrer son innocence (puisqu'elle est présumée être innocente) et a le droit d'être informée des faits retenus contre elle.
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